Robert DURET s’est prêté au jeu de l’interview…
Quelle est l’activité de votre entreprise ?
Nous sommes au services des entrepreneurs, nous nous considérons comme des facilitateurs de management des organismes (privés et publiques).
La société a été créée en 2000, quelques mois avant, très présent dans la vie associative j’ai rencontré des chefs de PME qui avaient l’obligation pour poursuivre leur activité de la faire certifier selon le référentiel de l’automobile. Et nous avons échangé sur l’externalisation de la fonction de responsable Qualité.
Idée de partage, de solidarités d’une équipe complémentaire, avec des compétences de haut niveau (tout notre personnel est bac +), être disponible pour la satisfaction de notre partenaire.
C’est ainsi que depuis cette date nous avons développé cette missions d’externalisation en qualité, sécurité, environnement, contrôle, conseiller sécurité transports matières dangereuses mais également, selon les compétences des collaborateurs et les opportunités, une mission de directeur général ou de responsable commercial et de production.
Depuis 2010 nous développons des missions plus ponctuelle d’accompagnement, d’audits selon les référentiels Qualité Sécurité Environnement, mais également organisationnel ou de contrôle interne. Nous sommes également organisme de formation en gestion, management, qualité, sécurité, environnement avec une spécificité vers la chimie.
Quelle est votre cible de client ?
L’externalisation s’adresse à de petites structures (1 à 100 personnes). Pourquoi 1 Personne ? Aujourd’hui un diagnostiqueur bâtiment, un contrôle de l’air ambiant etc. doivent être certifié par le COFRAC (Comité Français de certification) et l’organisme dit obligatoirement avoir une personne indépendante pour valider la plupart des documents. C’est ce que nous faisons avec des contrats allant de 0.5 jour/mois à 4 jours/semaine.
Les autres clients peuvent être des groupes : SNCM, Géodis Bourgey Montreuil Chimie, et surtout situés sur toute la France.
Comment vous démarquez-vous par rapport à la concurrence ?
Le métier de Responsable Qualité externalisé s’est développé depuis 15 ans et de nombreuses structures de conseil ont développé ce type de partenariat apportant une stabilité dans la réalisation du chiffre d’affaire, mais 90% de ces structures sont individuelles, notre approche de différenciation est sur trois axes :
- Les compétences de notre personnel, avec du personnel au minimum bac +5 de formation
- La proximité, pour être réactif nous devons pouvoir être présent dans l’entreprise dans les 24 heures suite à son appel et continuer notre mission chez notre client du jour.
- Enfin notre structure de 3 salariés et deux salariés à la maison nous permet de répondre à une absence prolongée d’un des intervenants permanents (anecdote : En octobre 2011, j’ai eu une rupture du tendon d’Achille avec 3 mois immobilisés, grâce à notre structure les clients où j’intervenais n’ont eu que 2 semaines d’absence (nous nous engageons lors du contrat à 3 semaines d’absence correspondant aux congés) avec une continuité dans les travaux en cours.
Quelle est l’actualité de la société ?
Plusieurs points importants sont à signaler :
- L’arrivée de ma fille dans la structure avec comme possibilité la reprise de cette dernière dans les années à venir (je suis proche de prendre ma retraite)
- L’embauche toute récente d’une nouvelle collaboratrice Elise Bottoli
- La mise sur le marché d’un outil de veille réglementaire « HLINA » disponible par abonnement sur la toile
L’avenir du marché ?
Les nouvelles versions des référentiels ISO devraient relancer l’activité de conseil et d’accompagnement. La réglementation est de plus en plus exigeante en terme de management, traçabilité et analyse des risques, les petites structures doivent se concentrer sur leur métier de base, notre partenariat « gagnant-gagnant » doit être une solution pour ces entités de 1 à 100 personnes afin d’opter au dirigeant cette « angoisse » quotidienne de ne pas répondre aux exigences des clients, de la réglementation nationale mais avec le marché mondial également au niveau des fournisseurs et clients étrangers et ainsi pouvoir partager la Responsabilité Sociétale du dirigeant avec un cadre que la structure ne pourrait assumer.
Nous devenons le confident ou le poil à gratter du dirigeant avec toute la liberté que notre statut d’externalisation nous permet.